Promenons nous dans le bois, pendant que le loup n'y est pas. [PV Yue, Yûlàïe]

Comme à son habitude, Yûlàïe avait délaissé son lit. L'envie n'était pas là pourtant, elle aimait son lit, mais pour le moment, le sommeil n'était pas son ami. Elle avait traîné la patte jusqu'à sa petite salle de douche, où elle avait pris avec lenteur une douce froide. Il faisait trop chaud pour elle, elle supportait mal la chaleur. Attrapant pour une seule fois, une ombrelle posé là. Se demandant où elle l'avait eu. Elle haussa les épaules et pris finalement la sortie. Malgré le fait qu'il fasse chaud, Yûlàïe ne pouvait pas rester dans son petit appartement, où il faisait encore plus chaud. Elle apprécia la brise fraîche qui lui caressa le visage et prit sans hésiter le chemin de la forêt qu'elle avait remarqué quelques temps auparavant. Chantant doucement, comme à son habitude, une chanson qui lui restait dans la tête. Elle passa rapidement entre les personnes présentes dans les rues, trop de monde, tue le monde. Quoi ? Ce n'est pas correct ? Bref ! Elle arriva vite, très vite dans l'endroit le plus frais dans l'est de la ville : LA FORET.

Yûlàïe aurait pu vivre au pôle nord sans soucis, mais là, ce n'était pas possible. Elle rêvait secrètement de retourner dans sa montagne qui l'avait vu grandir. Mais trop de souvenirs douloureux étaient présent dans sa petite tête. Elle s'arrêta dans une clairière, Yûlàïe ferma son ombrelle et posa ses fesses sur une souche qui traînait là sans but précis dans sa vie de souche. Elle posa son parapluie contre sa jambe et regarda autour d'elle avant de soupirer et de fermer les yeux en souriant bêtement. Quand elle était seule, elle redevenait elle même, une jeune fille pleine de vie. Après quelques minutes de solitude et de bien être, Yûlàïe se releva et se concentra, elle avait encore trop chaud. Elle ne pouvait pas faire de la magie, vu qu'il n'y avait de pas de glace dans les parages et avec cette chaleur, son potentiel magique serait un peu trop vite épuisé. Elle se rassit finalement en soupirant. Yûlàïe serait condamnée à avoir chaud pour aujourd'hui. Elle devait vraiment se trouver des amis, au moins, elle aurait pu aller à la plage ou faire quelque chose avec quelqu'un, mais pas toute seule. Comme elle le faisait toujours. Elle fixa un point imaginaire devant elle, oubliant où elle était et ce qu'elle faisait là. Elle restait silencieuse et pensive, elle aurait pu être attaquée, elle n'aurait rien entendu.

Yûlàïe s'ennuyait, elle joua machinalement avec une de ses mèches de cheveux qui traînait comme à son habitude devant son œil maudit, une vraie fille dans ces conditions. Elle se redressa vivement, elle en avait marre de rester seule là, comme une imbécile heureuse. Elle prit son ombrelle, le dépoussiéra, le pauvre il était tombé dans la poussière. Et prit finalement une autre chemin, pour s'enfoncer encore plus dans la forêt cherchant encore et toujours du frais.